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Ceci est une des trois parties de l’article 3 classiques de la permaculture pour l’abondance au jardin.
Beaucoup sont comestibles, tout en étant plus riches en nutriments et moins gourmandes en eau et engrais que nos plantes cultivées (mais ce n’est pas une généralité absolue !) Rien que pour cette raison, il parait sensé de ne pas éliminer les mauvaises herbes.
Assister à nos balades « plantes sauvages » : Agenda
Voyons d’autres avantages :
- Elles luttent en plus contre le tassement de la terre grâce à leurs racines, rendant le sol perméable.
- Elles échangent des nutriments entre elles par le biais de leurs racines et celles des champignons. C’est un mode collaboratif méconnu mais pourtant validé par des travaux scientifiques.
- En mourant et se décomposant, elles augmentent la teneur en carbone du sol. Le carbone agit comme une éponge: plus la terre est riche en carbone, plus elle retient l’eau !
Nous décrivons d’autres processus naturels ainsi que la vie du sol : lire l’article
Le contrôle plutôt que la lutte : pourquoi?
Ce court plaidoyer pour ne pas éliminer les mauvaises herbes ne signifie pas que vous vous laissiez envahir passivement. Nous suggérons un contrôle, de l’observation et des recherches botaniques plutôt qu’une éradication systématique de plantes dont nous ignorerions les bienfaits potentiels. Il est possible de trouver des balades botaniques dans votre secteur, et d’utiliser des applications de botanique participative tel Plantnet.
Ce faisant, Il est possible de découvrir des plantes comestibles ou utiles qui poussent seules sans effort de votre part. En outre, elles sont souvent plus riches en nutriments que les plantes cultivées. Par ailleurs elles sont généralement plus résistantes que celles que l’on désire, ce qui est logique.
La permaculture et ses principes (notamment « le problème est la solution » et « le maximum de résultats pour le minimum d’efforts ») invitent à transformer les déchets en ressources, les problèmes en solution, l’adversité en force — à faire beaucoup avec peu! En ce sens, valoriser les plantes sauvages est une manne très sérieuse pour la santé et l’économie d’énergie.
Un exemple
Le pourpier : à elle seule, elle nous aide à comprendre pourquoi prendre soin des « mauvaises herbes »
Pour en apprendre davantage, suivre notre prochain stage d’initiation à la permaculture, ou nos ateliers-jardinage.
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