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Ce projet de créer un lombricomposteur rentre dans le cadre d’un design réalisé sur une terrasse d’appartement. Le but: créer un jardin autonome dans un petit espace artificiel…
Lombricompost?
Voir l’article suivant sur le lombricompostage, qui explique la démarche de façon plus détaillée que cet article. ( ͡~ ͜ʖ ͡°)
Aujourd’hui, je lance un lombricomposteur à base de seaux alimentaires de 5 litres, donnés par une restauratrice, car:
- ils sont gratuits
- l’impact carbone est de 0 : c’est une récupération (il auraient finis à la poubelle sinon)
- c’est une ressource abondante, en milieu urbain notamment.
Note : cette taille est vraisemblablement deux fois plus petite que les composteurs conventionnels.
Le lombricomposteur est fait ainsi:
- Un fond en carton est découpé pour éviter le passage des vers dans le fond (ils se noieraient), tout en laissant le jus s’écouler. Il est fait d’une simple épaisseur de carton ondulé classique.
- La litière est issue en partie du jardin: de la paille légèrement décomposée mais se tenant toujours, pour une oxygénation optimale, et un rapport C/N équilibré. Le reste provient d’emballages carton (boîte de céréales ou œufs par exemple), qui ne se compactent pas trop à l’état humide.
- 500 grammes de vers ont été acheté dans une ferme lombricole de Pézenas (http://verslaterre.com), puis incorporés au lombricompost (avec un peu de compost issu de leur biotope).
- Je finis avec un petit peu de matière fraîche. Cela permet de vérifier le comportement des vers, qui se remettront à manger dans une semaine environ. Ce sont des feuilles de panais du jardin, qui une fois mangées seront un signal pour amorcer l’alimentation des vers. On ira tout doucement, pour éviter une accumulation de matière fraîche qui fermenterait…
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